Le habert de Chamechaude

Publié le par L'administrateur (Romu)

LE HABERT DE CHAMECHAUDE
 
 
Après avoir gravi le point culminant du massif, le 02 décembre dernier, c’est dans les alpages situés dans son « piémont » sud que se déroule cette randonnée du 03 mars.
 
Les prévisions météo pour la journée ne sont guère optimistes !! Il pleut à St Laurent puis à St Pierre. Mais à notre arrivée au Sappey le ciel est clément.
 
08 heures 50 c’est le départ depuis le foyer de fond du village. Nous privilégions le début de l’ascension à travers les hameaux afin de nous mettre en jambes. Florian n’est pas très en forme.
 
Nous quittons le chemin forestier pour un sentier plus raide qui chemine en « s » à travers la forêt. La pluie se met à tomber et nous obligent à mettre les ponchos. Tiens certains ont oublié le leur !!! La préparation matérielle et le fond de sac ???
 
La dernière heure d’ascension se fait sous le déluge. Heureusement le habert de Chamechaude ouvert est là pour nous accueillir. Belle cabane, restaurée en 2003 nous indique le panneau, utilisée par le berger lors de l’estive. C’est l’occasion de parler un peu de pastoralisme, d’alpage, d’estive, de transhumance… Ce coin de montagne est encore source d’une activité économique saisonnière.
 
Nous avons le temps de nous réchauffer et nous alimenter. Dehors la pluie continue de tomber. Après avoir remis le habert dans l’état où nous l’avions trouvé nous reprenons notre randonnée. La pluie a cessé. Le habert est situé au pied de l’alpage. La neige est à cet endroit plus présente et la progression nettement plus difficile. Sans raquette, on s’enfonce jusqu’aux genoux. Notre objectif le col de l’Emeindras.
 
Sur l’arête qui nous amène au col nous avons tout le loisir d’entendre une avalanche. Le bruit est terrifiant. Le brouillard ne nous permet pas de voir où elle se situe.
 
Du col de l’Emeindras nous tirons vers le habert du même nom, composé de deux bâtiments. La pluie est de retour et les ponchos sont de nouveau tirés du sac. La descente sur le Sappey est agréable. L’eau ravine et le passage à guet plus bas est devenu plus périlleux. Il y a les partisans du « tant pis j’ai déjà les pieds mouillés » et les apprentis cabris qui tentent le saut, avec plus ou moins de réussite. Ceux là rejoignent d’ailleurs le premier camp !!!
 
Retour aux véhicules vers 15 heures 30. Belle randonnée. Belle journée test pour les Pyrénées pour le matériel et le physique. C’était la dernière randonnée avant notre séjour à Barèges.
 

Publié dans Les sorties

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