Destination "Pyrénées"
NOTRE SEJOUR PYRENEEN
Nous sommes de retour après cette belle semaine pyrénéenne (du 31 mars au 07 avril 2007). La météo n’a pas été très clémente mais nous avons bien profité de cette semaine.
Voilà le compte rendu de notre séjour. Il a été rédigé par les jeunes du club dans sa grosse majorité.
Jour J
Après une bonne journée de route (10 heures), nous arrivons au Chalet des Gaves (1400m) à Barèges. Nous sommes dans “la vallée des gaves”. Le terme “gave” désigne des cours d’eau.
Déchargement et petites consignes au groupe avant de se répartir dans les chambres.
Participation de tous aux différentes tâches quotidiennes. Il y a 3 chambres “jeunes”qui tournent sur “préparation du dîner”, “vaisselle du soir”, “préparation du petit-déjeuner et vaisselle petit-déjeuner”.
Les adultes mettent la main à la pâte.
Les adultes mettent la main à la pâte.
L’extinction des feux est assez tardive en ce premier soir: minuit.
Les jeunes ont passé une grande partie de la soirée à regarder un film sur un lecteur DVD. Florian a eu du mal à s’endormir. Il a passé la nuit dans la chambre de Jean-Claude et Pierrette, stressé par un film d’horreur vu durant le voyage.
Jour 1 (PFF!)
A 07HOO le petit-déjeuner est prêt, le départ est prévu à 08H00. Vers 08H15 le groupe démarre du gîte (1410m) sous la neige. Nous devons passer louer des chaussures pour Kim Dao qui a oublié les siennes. Nous suivons une bonne partie du GR 10 avant de le quitter pour nous rendre à la cabane d’Ayré (1777m), malheureusement fermée. Un peu avant d’arriver à la cabane, nous avons traversé une zone habitée par beaucoup de grands tétras-lyres. A ce moment là, Romu nous a expliqué qu’il fallait faire attention à ne pas trop faire du hors piste car cela pourrait les déranger dans leur habitat. D’ailleurs, notre guide se met à chanter : “I believe, I can fly ! I can touch the sky !” Pique-nique rapide sous la neige. Le groupe a bien marché et certains sont bien contents de la pause. Nous avons fait l’essentiel de la balade. Après le repas, nous rejoignons rapidement les pistes de ski du domaine de Barèges et redescendons au Gîte. Nous y sommes à 15HOO. Un coup de téléphone aux Thermes nous permet de nous assurer que nous pouvons emmener l’ensemble du groupe pour un petit bain à 36°C.
Cela réveille les ardeurs des plus fatigués et 20 minutes plus tard nous sommes tous dans la piscine thermale. MARVELOUS. Le bonheur. Nous décidons d’un commun accord que nous reviendrons à chaque fin de journée.
La chambre 5 (Adrien, Simon, Ludovic et Kim Dao) prépare le dîner (soupe marocaine avec Némo, patates sautées aux oignons avec omelettes et crème dessert). A ce moment là, ils apprennent pour la première fois de leur vie à éplucher les patates !
La chambre 1 (Xavier, Alexis, Fabien) s’occupe de la vaisselle et de mettre la table.
Après un bon repas et la vaisselle faite, il ne reste que les adultes et Michaël dans la salle commune pour picoler sans avoir à partager ! Remplissage des tupperwares pour le pique-nique de demain. Les jeunes sont déjà dans leurs chambres et quelques uns dorment déjà ... Il est 21H15. A coup sur, il y aura moins de veillée ce soir, histoire de ne pas trop souffrir demain.
La météo n’est toujours pas bonne. Une perturbation reste accrochée sur les Pyrénées. Nous nous orientons vers une balade un peu en retrait des gros reliefs: l’Abbaye de Saint-Orens et le lac d’Isaby au départ de Villelongue (550m).
Jour 2 (Alright !)
A 6H30 la chambre 5 (Kim, Simon, Ludovic, Adrien) se lève pour aller préparer le petit-déjeuner et se doucher avec de l’eau chaude ! 7H00, tout le monde déjeune autour de la table.
8H15, nous partons pour Villelongue (550m) avec les minibus. Arrivé à 8H45, nous entamons notre ascension vers le village d’Ortiac. Nous rencontrons Polux, un gentil chien, qui nous a suivi tout le long de notre rando ! Arrivé à Ortiac (710m), nous découvrons une chapelle avec une particularité : elle possède deux cloches extérieures. Dommage, celle-ci était fermée !
Nous repartons pour l’abbaye de Saint Orens qui se trouve un peu plus haut sur l’autre versant du Gave d’Isaby. L’abbaye (850m) est en ruine, et on remarque que les gens étaient de petite taille par la hauteur de la poutre. Romuald nous fait le rapport avec le « Pays des Toys » d’où les gens étaient connus pour être petits. Puis nous partons en direction du lac d’Isaby, toujours accompagné par notre Polux !
Mais après une heure de marche la fatigue et la faim ont commencé à se faire ressentir.
Romuald décide donc de rebrousser chemin .Nous redescendons et nous nous arrêtons au bord d’un ruisseau. Nous avons mangé à l’abri du vent derrière une centrale hydroélectrique (1123m), Polux le chien n’avait pas pris de pique-nique, nous avons donc dû lui donner chacun une part de pâté (il y a des radins).
Xavier, Fabien, Alexis ( les filles du club) se sont caché(e)s pour nous attaquer lâchement avec des boules de neige, chacun(e) a eût une bonne raclée ( tout(e) blanc(he) ), ils (elles) se sont fait trucider. Simon s’est fait attaquer dans le dos par Romuald un vrai lâche !
Après un bon festin, nous entamons la terrible descente par une montée (une idée logique de notre “guide”). Après cette montée nous attaquons la vraie descente qui descend !
De retour à Ortiac, nous prenons une bifurcation qui nous fait éviter la route .Nous choisissons le chemin de 20 min pour arriver à temps aux thermes (dsl on ferme les yeux devant le panneau qui indique 1h30 pour la même destination “c’était très tentant !”)
De retour aux minibus, Polux (le sale cabot) monte dans un bus. Nous le sortons de force mais ce cleps nous poursuit sur la route comme si nous étions des voleurs. Grâce à Fred nous semons notre agresseur et le laissons seul sur la nationale dangereuse (heureux soit il dans sa vie, croquette trouvera t-il ? ). Après, nous faisons halte à CHAMPION pour faire les emplettes. Puis, c’est la course contre la montre pour arriver à temps aux thermes. Arrivés aux thermes, nous rentrons dans une eau (avec une odeur délicate) à 36°, ça fait du bien !! Retour au chalet des Gaves, nous mangeons des steaks, pâtes préparés par la chambre 3 (les seuls filles du club). Puis nous racontons notre aventure fabuleuse sur cet ordinateur. Mais les adultes (de vrais gamins) nient l’existence de ce roman ! Nous allons aller nous coucher, donc vous laisser pour le meilleur et pour le pire ! Adieu ! Allélluilla mes frères !
Jour 3 (We walk even though it’s raining)
Matin
A 7hOO tout le monde déjeune autour de la table (préparée par Alexis,Xavier et Fabien )
A 8 h15 nous partons pour Gavarnie avec les minibus. Arrivés à 8h45, nous nous garons dans le village désert.
Nous sommes sortis du village puis nous avons marché jusqu’à un pont, là nous avons attendu tout le monde avant de reprendre notre marche. Nous sommes arrivés à l’entrée du parc où il y avait un panneau d’information avec des pictogrammes. Romuald nous à raconté que le cirque de Gavarnie appartenait au patrimoine mondial de l’UNESCO (l’UNESCO regroupe tous les sites naturels jugés importants).
Nous sommes partis dans la direction de l’hôtel du cirque et de la cascade. En cours de montée nous avons croisé une avalanche de type printanière (romu vous expliquera !!!!).
Arrivés à l’hôtel (fermé comme dab!!!), nous avons dégusté des fruits secs portés par les adultes.
En redescendant nous avons croisé un garde du parc national. Parlant avec un fort accent pyrénéen, une belle moustache et une paire de jumelles sous le pull, il nous a aimablement expliqué son métier. Il nous a dit qu’il avait un rôle d’observateur des espèces (comptages des coqs de bruyères, des perdrix...), un rôle d’information pour le public par la réalisation de film, d’intervention sur le terrain et enfin un rôle de police en verbalisant les contrevenants au règlement du parc.
Il était accompagné d’une stagiaire et à ce jour, leur but était de finaliser le projet de clôture sur le chemin d’accès au cirque. En effet, avec 1 million de visiteurs par an le site est sur-fréquenté. Les pelouses longeant le chemin avaient été fortement abîmées, le sol érodé.
Pendant son discours il nous a fait remarquer la présence face à nous, d’une harde d’isards (le chamois pyrénéen) et de l’autre côté la même avalanche (puissance 10) s’est produite suivie d’une plus petite mais en continu pendant 15 minutes!!!
Après une longue observation, nous sommes retournés par le même chemin que celui emprunté à l’aller.
Arrivés à Gavarnie, les commerces avaient ouvert. Nous sommes allés prendre notre repas sous des chapiteaux, en bordure du gave (mot pyrénéen qui désigne “le ruisseau”).
Après ce repas, nous sommes retournés sur Gèdres faire une petite randonnée. Le temps s’étant amélioré nous n’étions plus obligés de passer l’après-midi à la maison du parc.
Après-midi
Pour la promenade de l’après-midi, nous n’avons pas eu besoin de notre sac mais uniquement de notre poncho. Nous sommes allés aux moulins (hydrauliques) de Gèdre et nous avons rencontré des écureuils en chemin. Romu nous a fait prendre un chemin qui nous a amené à un autre moulin (hydraulique) où un ruisseau devait passer pour le faire marcher, mais maintenant le ruisseau passe à côté. Après cela nous avons beaucoup coupé et puis nous avons pris des raccourcis. Nous sommes partis en minibus au refuge en direction de la « Grange de Holle ». C’est le refuge du CAF dans lequel nous allons passer la nuit. Il est situé entre le village de Gavarnie et la station de ski. Nous sommes tous heureux de voir que nous nous garons juste au pied et qu’il n’y a pas à marcher.
Le refuge est superbe. Il y a tout le confort moderne.... Et même les pannes d’électricité !!! Heureusement juste avant le repas le courant est rétabli et avec cela l’eau chaude des douches (qui étaient à volonté!). La gérante est super sympa. Elle nous a préparé un super repas: Garbure (soupe de légumes spécialité pyrénéenne), petite tranche de cake au thon, joues de porc confites avec des haricots verts, en dessert une tarte aux pommes.
La journée a été longue et semble-t-il fatigante tout le monde est au lit de bonne heure.
Elle avait même pris commande de ce qu’on voulait pour le petit déjeuné.
Jour 4 (We walk even though it’s raining - part 2)
Le matin la gérante avait tout préparé. Elle avait mis :De la confiture de framboise qu’elle avait fait elle-même et de la confiture de pruneaux, des kiwis pourris, du pain…
Nous sommes partis du refuge à 8h00.
Matin
Nous reprenons les véhicules en direction de Gèdres. Tout le monde descend et Romu et Jean-Claude font un aller-retour afin de laisser un minibus à l’arrivée.
Il est 8 heures 45 et nous commençons notre journée.
Nous partons pour le col de Ripeyre qui est à1667m d’altitude. Nous prenons un chemin qui serpente doucement. A une intersection Fredo prend une photo de groupe. Les premiers arrivent à une grange et redescendent pour venir aider les moins rapides, mais ils sont redescendus pour rien. Nous repartons, la neige est au rendez-vous et nous arrivons à une grange où nous mangeons des fruits secs proposés par Romu. Simon et Kim s’assoient sur une planche surélevée devant une fenêtre. Nous reprenons chemin c’est la galère. On s’enfonce dans la neige profonde et nous sommes contraints de mettre nos raquettes (Ca allège le sac !!!) Quand tout le monde arrive au col de Ripeyre, nous redescendons de l’autre côté jusqu’au minibus que Jean-Claude a laissé. Nous mangeons dans un entrepôt car la pluie et le vent nous obligent à nous abriter.
Après-midi
Nous partons dans les minibus en direction du barrage qui se trouve entre Gèdre et Héas. Encore une fois nous n’avions pas eu besoin de notre sac, nous prenons la route (fermée en cette période) pour le barrage et le lac des Gloriettes. Arrivés au barrage ce qui est impressionnant, c’est de voir autant d’eau retenue par une grosse couche de béton. Nous les élèves, on a fait tout ce qu’il ne faut pas faire (aller sur le barrage sans lire les consignes de sécurité). En effet, Romu nous demande dans quel cas l’accès est interdit et personne n’est capable de répondre. Il suffisait de lire : quand l’eau atteint la ligne rouge peinte sur l’ouvrage !!! Romu prend une photo de groupe. Pour retourner aux véhicules, nous reprenons le même chemin. Avant d’aller nous baigner aux thermes, nous empruntons la route d’Héas jusqu’au péage d’été.
Jour 5 (it’s sunny today!!!)
Quelle agréable surprise de voir le ciel dégagé ce matin !!! La journée s’annonce exceptionnelle, on finissait par croire qu’il pleuvait toujours ici.
Après notre petit déjeuner préparé par la chambre 1 (Florian, Dylan, Mathieu), nous partons avec les minibus à Luz-Saint Sauveur (15mn de Barèges).
Arrivés au début d’une route forestière (1000m), nous quittons les minibus et entamons notre ascension vers le Pic de Bergons. Après avoir serpenté pendant 1h15 dans la forêt, nous arrivons au pied d’une immense prairie (1370m) dans laquelle se trouve de nombreuses granges. Nous voici devant un paysage magnifique entre la vue profonde sur la vallée et cette prairie. Les appareils photo chauffent. Nous continuons notre chemin qui passe entre les granges. Mais après 100m, nous décidons d’adopter les raquettes ! Un groupe de trois personnes, en skis de randonnée, progressent rapidement derrière nous et finissent par nous dépasser.
A raquettes la montée se fait plus lentement, la neige a déjà beaucoup changé depuis les premiers de soleil.
Après 2h15 nous nous stoppons à l’une des dernières granges (1767m) pour prendre notre pique-nique. Les trois skieurs atteignent le sommet du Bergons et nous pouvons les voir glisser dans les pentes vierges du Pic de Bergons au dessus de nous. Arrivés à notre hauteur, ils discutent 5mn avec nous. Romu sort sa pelle et commence à creuser son trou pour nous montrer les différentes couches de neige et de températures, à cette altitude il y avait 1m20 ! Les couches sont bien visibles et avec le poing on met facilement en évidence leur différente dureté.
Le temps se gâte un peu et le soleil est maintenant de plus en plus voilé.
La descente est joyeuse, nous sommes autorisés à couper à travers les “s” du chemin forestier. La descente de ces pentes bien chargées de neige est faite sous toutes les formes: sur les raquettes (classiques), sur les fesses (manque d’équilibre), sur les ponchos (sur le ventre ou sur le dos).
Puis c’est la longue descente jusqu’aux véhicules. Il n’est pas tard, nous aurons le temps d’aller aux thermes.
Jour 6 (it’s sunny today and we can see the birds flying!)
Suite au manque de pain nous nous levons à 8h00 (heure de l’ouverture de la boulangerie) et surtout car nous avons rendez-vous avec une accompagnatrice volontaire de la réserve naturelle régionale de PIBESTE à 10h00.
Arrivés au bureau de la réserve nous rencontrons notre accompagnatrice (Stéphanie) accompagnée de Mr MATHIEU le président de la SIVU (Syndicat Intercommunale à Vocation Unique)le groupe gérant de la réserve. Ils nous présentent alors la réserve sous la forme d’un diaporama expliquant : qu’est ce qu’une réserve, la faune et la flore de cette réserve, les traditions(ici le pastoralisme), les dimensions de la réserve...etc. Puis vient le tour de parler de l’ours franska une femelle de Slovénie qui hiberne dans la réserve depuis le 20 décembre, ils nous expliquent que l’ours dérange les éleveurs qui mettent leurs troupeaux en estive(ce sont des troupeaux à viande donc presque pas surveillés). L’année dernière Franska a tué entre 70 et 80 brebis (c’est à elle que l’on a attribué le record d’abattage!!).
Ensuite nous montons 1/ 2 heure et nous nous installons aux pieds des falaises pour observer les rapaces, en arrivant nous faisons une rencontre des plus étranges, nous apercevons une chauve-souris en plein jour !! Elle doit être déréglée à cause du changement climatique étrange cette saison.
Nous avons aperçu des vautours fauves qui sont les plus fréquents dans la réserve : 20 couples, des circaètes Jean le Blanc qui faisaient du surplace pour chasser les serpents, des faucons pèlerins qui sont connus pour leur grande vitesse de vol, quelques vautours percnoptères qui ont pour particularité de casser les oeufs d’autruches grâce à un cailloux et le célèbre gypaète barbu qui détient le record d’envergure:2m80. En même temps que la longue observation nous avons pique-niqué.
Après avoir pique-niqué et observé, nous sommes partis sur une grange. Mr MATHIEU a expliqué comment s’était avant et il nous a montré ses petit trésors : des colliers en frêne, une assiette creuse peut être utilisée pour écrémé le lait….
Nous reprenons chemin pour aller à un autre point vue et M. MATHIEU nous explique sur un joli mamelon que des pierres disposées en arc de cercle ont été découvertes. Des fouilles devraient être réalisées dans l’avenir : un lieu de sacrifice, de réunion, de prière ???
Voilà notre séjour touche à sa fin.
Un dernier restaurant (raclette pour tout les monde). Fred repart en train et il faut préparer les sacs pour le voyage.
Deux petits liens à propos du DESMAN petit animal susceptible de vivre dans la réserve de PIBESTE :
Quelques photos en ligne en attendant la traditionelle soirée diaporama
à bientôt ........